Chacun possède en soi une aspiration fondamentale à réaliser pleinement ses potentialités humaines, pour peu qu’il se trouve dans un climat lui permettant cette réalisation. L’accent est mis sur le client et le processus relationnel et non sur un symptôme.
Pour créer ce climat, le praticien s’efforce à réaliser les conditions nécessaires :

  1. être authentique en tant que personne face au client, être une vrai personne qui pense et sent ce qu’elle dit.
  2. être empathique : comprendre vraiment la manière dont le client vit sa situation, sa personne, son monde.
  3. accepter inconditionnellement le client. Cela ne signifie pas d’approuver ses actes ou fonctionnements mais de reconnaître et accepter la personne.

La relation repose sur la confiance en la personne. Cette conception va mettre la relation au cœur du processus. C’est en effet la relation entre deux personnes qui sera transformatrice mais, pas par n’importe quelle relation.

Le client n’est pas un objet de connaissance, ni d’action thérapeutique : il est un sujet avec sa personnalité, ses caractéristiques qui lui sont propres, devant lequel un autre sujet, le praticien va se positionner.
Dans une telle pratique, le savoir est indispensable mais non suffisant. Ce sont essentiellement les qualités d’être du praticien qui sont sollicitées pour favoriser le processus de changement, grâce à l’instauration d’un climat favorisant la croissance.